Centre-ville au désespoir
Entre le COVID, des ennuis de santé et les élections, nous avons été obligés de suspendre le Cactus. C’est donc la reprise à la fois des journaux et des mails. On reprend les abonnements en cours.
L’actualité est chargée et toujours assez sinistre sur Agde. Après avoir dit qu’il allait « mettre le paquet sur le centre-ville » on a vu le maire organiser l’arrêt des ateliers en pleine saison touristique au prétexte que c’était une demande du préfet. Au Cactus nous pensons que, comme le Maire s’en fout, il n’a même pas cherché à négocier, au moins la fin de la saison. Fermer les ateliers le 30 mai 2022 n’a pas de sens. La rue Jean Roger est désespérément déserte. Les commerces ferment les uns après les autres. Les artistes des ateliers de la perle noire, échaudés par les fermetures intempestives des ateliers, prennent leurs dispositions pour quitter un à un leur atelier avant d’être mis à la porte.
Le centre-ville se dégrade, on continue d’y loger des familles très défavorisées dans des appartements insalubres (on se demande pourquoi le permis de louer n’est pas appliqué, contrairement aux propos du maire qui se vante de l’avoir mis en place sur Agde). Certaines rues sont malgré le nettoyage journalier des dépotoirs : les riverains y jettent leurs poubelles, des couches, les emballages de nourriture, au prétexte qu’ils sont devant chez eux, et qu’il y a des gens payés pour ramasser… le stationnement est de plus en plus anarchique. Les employés municipaux ont pris l’habitude de se garer sous les arcades de la Maison du Cœur de Ville, tachant les dalles en pierre de lave avec les fuites d’huile.
La place Conesa et la place Louis Bages, interdites aux voitures en stationnement, en sont couvertes. La police municipale accepte que ceux qui habitent sur la place aient le droit de s’y garer, y compris sous le panneau d’interdiction.
Les voitures sur le parking de l’ilot Perben se garent n’importe comment, obligeant les voitures un peu longues à remonter le début de la rue Perben en sens interdit.
Certains riverains ont demandé la suppression du square pour enfants, au prétexte qu’il y a trop de bruit la nuit. Il faut reconnaitre que parfois, à 1h du matin, des enfants crient comme en plein jour. Avec plus de 1000 agents municipaux et la police nationale et municipale à moins de 100m on s’étonne au Cactus que la seule solution soit la fermeture du seul espace de jeux du centre-ville.
Le dernier médiateur recruté par la mairie est en prison (sic). Quand le maire va-t-il se décider à recruter de vrais travailleurs sociaux au lieu de jeunes sans formation qui sont parachutés dans un des quartiers les plus difficiles de la ville, voire du département ?