Quatre arbres sauvés, des dépenses inconsidérées.
La période électorale a du bon les 4 platanes centenaires qui devaient disparaître avec le projet de la « promenade » qui doit relier le Moulin des Evêques à la place de la Marine ont été momentanément graciés, dixit le 1er adjoint, qui monte ces jours-ci au créneau dans les renoncements urbanistiques. Le maire sortant, quant à lui, reste silencieux – pour pouvoir revenir sur ces paroles en cas de 4ème mandat ?
On peut se demander quel est l’intérêt de ces travaux. Le centre ville va encore perdre une quarantaine de places de parking et on va aménager un circuit qui aura la particularité de ne pas passer par le centre ancien et ni devant tous les ateliers d’Art de la Perle Noire qui sont largement financés par la ville. En effet, la ville loue ou achète à des propriétaires privés des locaux qui sont cédés pour 15 euros par mois aux artistes avec la contrepartie d’être ouverts très largement.
Comme toujours une bonne idée n’est pas exploitée.
De plus nous avions averti que faire une piste cyclable le long de l’Hérault c’était dangereux. Cet été, de l’autre côté sans l’intervention d’un pêcheur, on aurait eu un drame quand une mamie est tombée à l’eau avec son petit fils sur le porte bagage. Et bien, l’expérience n’instruisant pas, on aura une autre piste cyclable le long de l’eau !
« !I faut dépenser ces crédits européens sinon on va les perdre » répète-t- on a l’envi dans l’entourage du maire sortant. Et pourquoi on ne dépenserait pas intelligemment cette manne de crédits : en consultant les riverains, en faisant de vraies études de besoins et de faisabilité ?
Les travaux sont à l’arrêt à cause de l’épisode Cévenol, qui aurait dû être prévu car chaque année à cette époque l’Hérault déborde sur une partie du Quai des Frères Azema. Tout est fait au dernier moment, sans réflexion, et trop souvent en dépit du bon sens.